SECTEUR 2

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

3.3 (2008=n/a ; 2011=2.5)

2.9 Les médias couvrent toutes les perspectives
économiques, culturelles, politiques, sociales, local et
ils mènent des sujets d'investigation.
Les médias au Cameroun sont dominés par des couvertures politiques et sportives
car elles vendent plus. Les affaires, la culture, la société ainsi que d’autres histoires
sont souvent présentes dans les médias mais dans des quantités relativement
petites.
Avec ses stations régionales, la CRTV offre une meilleure couverture des affaires
locales que la presse privée. De par sa nature même, le contenu des stations de
radio communautaires a tendance à être hyper local. Quelques journaux sont
aussi locaux et ciblent un public spécifique dans des zones géographiques bien
définies. The Post, par exemple, est un journal national qui consacre plus d’espace
aux questions qui touchent la population camerounaise. L’Œil du Sahel et Le
Septentrion couvrent exclusivement les régions nord du pays, alors que l’Ouest
Echo se spécialise dans les actualités et les opinions de la région ouest du pays.
Le Cameroun possède aussi un nombre croissant de journaux et de publications
spécialisés tels que Le Quotidien de L’Economie et fluxecoafrique.com, qui traitent
tous deux des actualités économiques et des affaires. Il existe aussi plusieurs
publications sportives à la fois écrites et en ligne. La plupart des stations FM
accordent beaucoup de temps d’antenne à la culture urbaine et à la musique.
Pour l’essentiel, le journalisme d’enquête n’est pas bien développé, en raison
notamment des contraintes économiques et des difficultés que les journalistes
éprouvent pour accéder à l’information. Certains journaux publient ce qu’ils
appellent des enquêtes, qui se révèlent souvent être des articles détaillés ou des
contenus « plantés » par une partie intéressée. Cette situation s’explique aussi en
partie par le manque de compétences en matière de journalisme d’enquête dans
l’industrie.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014

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